mardi 2 avril 2013

Perte de conscience


Amélie (prénom fictif) a passé assez vite du niveau physique au niveau émotionnel mais depuis, elle patine. Elle reçoit pléthore de cartes de conscience, mais il lui manque deux anges ou un jeton de service pour pouvoir passer au niveau suivant. Sa voisine Cynthia est bloquée au niveau physique, au point d'attirer l'attention générale. L'un d'entre eux suggère alors à Amélie de donner des jetons de conscience à Cynthia pour l'aider à grimper au niveau suivant.
—Non, dit-elle en mettant les mains en cloche sur ses jetons, comme pour les protéger.
C'est net, c'est non. Elle est concentrée sur son jeu, je sens qu'il ne faut pas faire de vagues sur cette eau-là. Cynthia finit pas compléter son niveau et passe au niveau suivant, le jeu se poursuit.

Amélie est freinée par des jetons de peine dont il serait bien qu'elle se débarrasse. Deux possibilités pour cela dans le jeu: soit un joueur tire une carte de miracle qui libère tout le monde de ses peines, soit elle rend un jeton de peine avec un jeton de conscience. Elle bloque sur le fait de se déposséder d'un quelconque jeton de conscience et ne sais pas lequel choisir. C'est alors que je comprends sa résistance de tout à l'heure:
—Amélie, rendre un jeton de conscience, ce n'est pas perdre cette conscience. Tu as reçu le message de l'univers, tu l'intègres, rien ni personne ne peut t'enlever cette conscience. Le petit carton sur lequel tu l'as reçu n'est qu'un messager. Tu peux prêter, donner ou même perdre le livre qui t'a enseigné ta plus grande leçon, tu n'en pers pas pour autant l'enseignement.

Amélie reste interdite un moment, puis elle comprend. J'adore cet instant où la transformation est à l'œuvre, cette nano-seconde de bascule qui libère un paquet d'énergie. Après avoir percuté cela, ella a généreusement partagé sa conscience en distribuant ses jetons à ceux qui étaient prêts à les recevoir, donnant un coup de boost au jeu qui se traînait un peu.

Grâce à cet épisdoe, Amélie comprend qu'elle a tendance à s'accrocher aux choses, croyant les perdre si elle ne s'y aggrippe pas, et que c'est souvent ce qui la freine dans la vie.

Rien ni personne ne peut nous retirer la connaissance.
Une fois allumée, la conscience ne s'éteint plus.



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